Association loi 1901
Ivan MOSJOUKINE
Jean EPSTEIN
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Avec
MOSJOUKINE
et
EPSTEIN
,
dans
des
longs
métrages
aux
scénarios
débordant
de
créativité,
Camille
BARDOU
aborde
un nouveau répertoire, de nouveaux rôles. C'en est pratiquement fini des rôles de truands!
En
1924
dans
«
Le
Brasier
Ardent
»,
film
fantastique,
sous
la
direction
de
Mosjoukine,
il
joue
le
rôle
d'un
président
de
club
.
Dans
«
Les
ombres
qui
passent
»
d'Alexandre
VOLKOFF,
il
est
le
baron
Ionesko
.
Toujours
au
cours
de
la
même
période
1923-1926,
il
incarne
le
banquier
Morel
dans
«
Le
Lion
des
Mogols
»
de
Jean
Epstein.
C'est
sous
la
direction
d'Epstein
qu'il
participe
à
d'autres
films
tels
que
«
L 'Affiche
»
où
il
incarne
le
directeur
d'un
consortium
de
publicité
.
Dans
«
Les
aventures
de Robert Macaire
», il campe
Verduron,
un truculent gendarme et dans «
Le Double Amour
», c'est
le baron de Curgis
.
La période “Albatros”
Mais
après
la
Première
Guerre,
le
cinéma
commence
à
changer
profondément.
On
tourne
beaucoup
moins
de
films
courts-
métrages
sur
des
bobines
de
200-300
m.
Le
cinéma
s'oriente
maintenant
vers
des
longs
métrages
,
sur
des
bobines
de
2000
à
3000 m.
C'est
également
au
cours
de
cette
période
que
Camille
BARDOU
se
lie
d'amitié
avec
Ivan
MOSJOUKINE
et
fréquente
des
artistes
russes
émigrés
après
la
révolution
de
1917.
Parmi
eux
Jean
EPSTEIN
,
un
des
théoriciens
de
l'avant-garde
du
cinéma
français
des
années
1920.
Ceux-ci,
au
sein
de
la
société
de
cinéma
Albatros
tournent
des
longs
métrages
auxquels
participe
Camille BARDOU.